Il pleuvait dehors. Emeline était assise à la fenêtre, scrutant l'obscurité impénétrable. Elle travaillait comme chapelière dans une petite boutique. A dix-huit ans, elle était belle mais ne pensait pas au mariage, malgré les reproches de sa mère. Dans leur famille, il était d'usage de se marier tôt, car un mari, c'est de l'argent. La famille d'Emeline n'a jamais été considérée comme riche.
Emeline rêvait d'un prince qui l'aimerait. Mais elle comprit que c'était impossible. Tôt ou tard, sa mère et son père lui trouveront une sorte d'éleveur de porcs. C'était une dure réalité.
Il était assez tard. La fille se préparait à se coucher. Déjà à moitié endormie, elle entendit des bruits de pieds. Pensant que ce n'était que son imagination, elle s'endormit.
L’ambiance était partout. La matinée était ensoleillée, Emeline a décidé de faire une promenade jusqu'à l'étang et en même temps de cueillir des fleurs pour un bouquet. Elle marchait souvent le long d'un chemin familier à travers la forêt jusqu'à une clairière, traversait la clairière jusqu'à un endroit isolé avec un bel étang. S'étant rapidement habillée, elle sauta dans la rue et sauta vers le lieu précieux. Pendant tout le trajet, elle sentit le regard de quelqu'un, mais n'y prêta pas attention.
Elle a récupéré un beau bouquet de mimosas. A l'étang, elle ôta sa robe légère, sa peau était couverte de chair de poule. Elle sauta dans l'eau fraîche. Elle émergea après avoir perçu du mouvement parmi les roseaux. Après s’être séché le corps et les cheveux, elle est rentrée chez elle.
C'est le soir. La chapellerie fermait. Emeline rangea les derniers chapeaux qu'elle n'avait pas achetés et s'apprêtait déjà à rentrer chez elle. Elle a verrouillé la porte. Son chemin passait par un chemin forestier, où elle avait marché plusieurs fois, mais pour une raison quelconque, elle ne voulait plus y aller. Mais elle n’avait pas le choix, l’autre chemin était bien plus loin, et elle y passerait beaucoup plus de temps. La jeune fille essayait de marcher vite et ne regardait pas autour d'elle, mais elle sentait que quelqu'un la suivait. Elle se tourna brusquement et n’eut pas le temps de dire quoi que ce soit lorsque quelqu’un ou quelque chose lui couvrit la bouche. Un instant, un autre instant, elle aperçut un beau jeune homme, il se pencha sur elle. "Je ne te ferai rien de mal, mais je te laisserai partir si tu ne cries pas, d'accord ?" - Emeline hocha la tête et le jeune homme la lâcha lentement. Il la regarda dans les yeux effrayés et ne put retenir son sourire.
- N'aie pas peur de moi, je suis désolé de t'avoir fait peur.
- C'est toi qui me suivais ?
- Je n'ai pas suivi, mais j'ai observé, tu es très belle. Je ne me suis pas présenté. Je m'appelle Eran.
- Émeline.
- Je sais. - le mystérieux inconnu a effrayé la fille, mais en même temps il était terriblement intéressé.
- Je peux te raccompagner chez toi. Il est très dangereux de se promener dans les ruelles à cette heure de la journée, mais je ne le ferai que si vous me permettez de vous accompagner tous les jours.
- D'accord, je le promets. Mais... mais qui es-tu ?
"Je suis un fantôme de la nuit, mais je ne te ferai pas de mal." - l'étranger a tenu sa promesse, la fille est rentrée indemne.
Ils se rencontrèrent plusieurs fois, mais se limitèrent à des promenades. La jeune fille pensait de plus en plus souvent à Eran. Pourquoi s'est-il appelé le fantôme de la nuit ?
Nuit. Emeline restait éveillée dans son lit. Elle entendait le bruit familier des pieds, Eran regardait souvent la fille dormir. Emeline remarqua le jeune homme du coin de l'œil. Elle rêvait depuis longtemps d’intimité avec lui, mais n’osait jamais lui en parler. Mais pas maintenant.
Elle ouvrit les yeux et sortit du lit. Elle remarqua le regard embarrassé d'Eran. Il l'a embrassée. Le jeune homme ôta lentement sa chemise de nuit en apesanteur et une belle silhouette, ventre plat, seins élastiques se révélèrent à ses yeux. Il l'embrassa partout. Il se mordit doucement le lobe de l'oreille. Elle appréciait la caresse de son amant. La fille s'est agenouillée et a pris son pénis dans sa bouche. Elle bougeait lentement, faisant visiblement plaisir au jeune homme. Soudain, d'un mouvement brusque, il la poussa sur le lit et s'allongea aussitôt sur elle. Il a inséré son pénis dans le ventre vierge de la jeune fille. Elle cria de douleur aiguë et inattendue, Eran l'embrassa à nouveau. Il bougeait lentement en elle, elle sentait chaque veine de sa dignité. Elle se sentait très bien, mieux que jamais. Ses mouvements devenaient brusques, il respirait difficilement. Emeline avait peur, mais avant qu'elle ait eu le temps de réfléchir, un jet chaud de sperme la frappa. Eran se cambra de plaisir, la jeune fille cria. Ce fut le premier orgasme de la vie de la jeune fille.
Elle n'a jamais revu Eran. Le beau jeune homme a disparu, comme s'il n'avait jamais existé. La jeune fille devina de qui il s'agissait, car au plus beau moment, son amant ouvrit la bouche dans un gémissement silencieux et elle vit des crocs.
Emeline avait envie du mystérieux vampire qui avait soudainement fait irruption dans sa vie.